Visite de l’abbaye d’Ambronay  et découverte des soieries Bonnet à Jujurieux

-          8 h15 : Départ en car de Lyon Perrache (Brasserie Georges)

-          10h00 : Visite guidée de l’abbaye bénédictine d’Ambronay, fondée au temps de Charlemagne

  De la sérénité du cloître gothique aux tours de défense qui offrent une vue imprenable sur le massif du Bugey, nous découvrirons les différents usages de l'abbaye à travers les siècles et leurs traces laissées dans les pierres et les boiseries. Qui a vécu en ces lieux ? Que nous racontent ces pierres ?

 -           12h30 : Déjeuner au restaurant à Saint Jean le Vieux

-          14h30 : Visite guidée des Soieries Bonnet, musée de l’industrie de la soie à Jujurieux : un emblème du patrimoine de l’industrie textile dans l’Ain. En complément : Exposition : « Luxe, mode et intimité »

Découverte de l’histoire d’une des plus grandes soieries des XIX et XX siècles, ainsi que toutes les étapes de création d’une étoffe, de l’esquisse au produit fini. Ce patrimoine préservé et les traces archéologiques qui l’accompagnent représentent une richesse patrimoniale et un véritable héritage collectif. Il témoigne d’une organisation industrielle, sociale, morale et religieuse des Soieries Bonnet, de l’usine-pensionnat à la fabrique au village.

 -          17h00 : Départ en car de Jujurieux - Arrivée prévue à Lyon Perrache vers 18h30.

    Inscriptions avant le 31 mai 2023, à l’aide du coupon ci-dessous. Merci de nous indiquer le nombre de personnes et la date de votre envoi postal, par mail :      

    cultureshumaines@gmail.com

A la fin de l’ancien Régime, Lyon se métamorphose pour se donner l’aspect qu’on lui connait globalement aujourd’hui.

  En partant de ses propres recherches lui ayant permis d’écrire plusieurs romans historiques, Xavier RAYNAL vous présentera une vue d’ensemble du Lyon de cette époque, par une approche vivante où se mêlent récits, estampes et plans historiques.

  Avec les yeux des contemporains du XVIIIème et la saveur du parler lyonnais, les quartiers et édifices de Lyon vous apparaîtront sous un jour nouveau (Pont de la Guillotière, les Brotteaux, le Pont Morand, Perrache, etc…).

  Au terme de cette soirée de découvertes et d’échanges où la passion de l’histoire sera le maître mot, l’auteur sera heureux de vous dédicacer ses ouvrages, si vous vous êtes laissé séduire par ses aventures lyonnaises.

Conférence à 19h30  (inscription sur : cultureshumaines@gmail.com) - Rendez-vous à partir de 18h45 - Masque conseillé

Attention : nouveau lieu : 8, avenue du Doyenné : Sœurs de la Charité Saint Vincent de Paul (100m à droite, en sortant du Métro D : Vieux Lyon

Les soieries Bonnet, une des plus anciennes manufactures de soierie

par Evelyne PANSU, à partir de l’importante œuvre historique d’Henri PANSU consacrée  à Claude-Joseph Bonnet et à l’histoire des soyeux lyonnais

La manufacture de soieries crée à Jujurieux (Ain) par Claude Joseph Bonnet à partir de 1830 a perduré jusqu’à la deuxième moitié du XX° siècle.

  Au-delà d’une simple usine de production, les soieries Bonnet sont célèbres pour leur pensionnat d’ouvrières. C’est une véritable « ville dans la ville » qui abritait une usine/pensionnat à la campagne.

  Quelques mois avant la fermeture, le dernier dirigeant des Soieries Bonnet sollicite la Commission régionale du patrimoine et des sites pour protéger le bâti et les métiers à tisser. La protection au titre des monuments historiques est prononcée le 31 janvier 2003.

  Aujourd’hui, l’activité de production a cédé la place à une activité culturelle qui met en valeur le patrimoine social et industriel du textile dans l’Ain.

C’est cette histoire que nous allons découvrir.                              Débat ouvert à l'issue de la présentation

Conférence à 19h30  (inscription sur : cultureshumaines@gmail.com) - Rendez-vous à partir de 19h - Masque conseillé

Maison des Jeunes et de la Culture du Vieux-Lyon : En face de la cathédrale saint Jean - Entrée sur le côté : 1, rue de la Brèche - salle 1er étage

Par Yvan CARLOT, vice-président de l’Association "Péniches du Val de Rhône (PVR)" - Conférencier lors des navigations sur le Rhône et la Saône, à bord de la péniche "La Vorgine "

 Depuis l’Antiquité, le Rhône et la Saône ont été des voies fluviales primordiales : hommes et biens ont de tous temps emprunté cet axe rhodanien. Pour le compren­dre, il faut se replacer à l’échelle du continent européen.

 Des batelleries diversifiées et actives animèrent les berges du Rhône et celles de son principal prolongement vers le nord, à savoir la Saône. Lyon, à la confluence, garde le témoignage de ce passé commercial dynamique.

 Pourtant, au cours du XXème siècle, s’amorce le déclin de la voie fluviale subissant la concurrence de la voie ferrée et de la route. Les imposants travaux de la Compagnie Nationale du Rhône (CNR) sur le fleuve, le recalibrage de la Saône, l’action de Voies Navigables de France (VNF) pour améliorer la navigation butent sur le désintérêt, principalement économique, que subit la voie fluviale. Avec pour conséquence la presque disparition de la batellerie traditionnelle ; et ce malgré la notable mutation technique des bateaux.

 Un regain d’intérêt actuel semble pourtant se dessiner, en témoigne l’essor des navires de croisières fluviales.…

Une exposition photographique "Gens du fleuve" complète cette conférence.

Venez découvrir cet ancien ensemble industriel remarquable, propriété de la Métropole de Lyon, inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis 1988

10h à 12h :  Visite accompagnée par un guide de l’Association : "L’eau à Lyon et la pompe de Cornouailles"

o   Projection d’une vidéo retraçant l’histoire de l’eau à Lyon

o   Découverte d’une maquette du site de l’ancienne usine des eaux et de la pompe de Cornouailles, ainsi que de son fonctionnement.

Six pompes étaient en fonctionnement à l’usine de Saint Clair jusqu’en 1910 - La pompe de Cornouailles est classée monument historique depuis 1991

o   Visite du musée Bonarelli et du bassin filtrant. Les bassins filtrants ont été utilisés jusqu’en 1976

Par Emmanuel BURY et Kevin CARPIN de l'OCRA de Lyon (Organisation pour la Connaissance et la Restauration d'Au-dessous-terre)

 Loin des regards indiscrets et à l'écart des sentiers habituels, notre région est riche d'un patrimoine discret à l’intérêt historique pourtant bien réel.

Sous nos pieds, sous nos rues et nos trottoirs, sous nos champs et nos maisons, plusieurs dizaines de kilomètres de galeries souterraines serpentent dans une obscurité totale et éternelle.

Galeries drainantes et galeries d'adductions qui permirent à la ville de se développer ou galeries défensives qui gardaient nos ancêtres à l'abri des invasions.

Carrières de mollasse d’où furent extraites des pierres de tailles ou champignonnières de toutes sortes.

Sans oublier le mystérieux réseau de galeries qui se développe sous les pentes de la Croix-Rousse connu comme " les arêtes de poissons" et qui garde encore bien des mystères malgré de nombreuses études et hypothèses.

Emmanuel BURY et Kevin CARPIN vous invitent à un voyage dans des paysages inédits, au cœur des sous-sols de notre région et vous feront partager, leur passion et leur émotion devant ces témoignages de la vie des hommes et des femmes d'autrefois... et d'aujourd'hui.

Par Gérard TRUCHET, alias "le Père Craquelin",  Président de la République des Canuts et de la Société des Amis de Lyon et de Guignol

 Il arrive encore parfois d’entendre surgir au cours d’une conversation des mots bien régionaux. Ils sont porteurs de toute l’histoire de notre ville et notamment celle des canuts, de ces ouvriers en soie qui ont su, par leur savoir-faire, donner un rayonnement international à notre région.

 Bien sûr, notre parler lyonnais, comme les autres langues régionales de France tendent à disparaître. Pourtant : gone, bugne, vogue, équevilles, traboules, cuchon, ronchonner, mâchonner, flapi etc… sont encore bien vivaces même si beaucoup d’entre nous pensent qu’ils font partie intégrante de notre langue française.

 Alors, pour assouvir votre curiosité venez à leur rencontre lors de la soirée pour découvrir ou redécouvrir notre savoureux parler lyonnais.

Débat ouvert à l'issue de la présentation

Par Joëlle LEONHARDT, Présidente de l'Association

Lyon était très certainement prédestinée à l’ART CULINAIRE, de part sa position géographique au confluent de la Saône et du Rhône, au point de départ des grandes voies gallo-romaines.

Lugdunum, désignée par l'appellation de Copia Augusta (noble abondance) y vit l'avènement des chaircutiers, des auberges à foison, y détint le monopole de la bière et autres boissons.

A la Renaissance ce fut le pays de "gueule" et de "fine fourchette".

Elle contribua à la naissance des aliments - médicaments avant de voire l'installation des premières mères lyonnaises avant la Révolution.

Puis, la gastronomie Lyonnaise, toujours en mouvement, fera sienne la GASTROSOPHIE dès le XIXe siècle.

 Comme l'écrivait Marcel ROUFF (poète suisse 1877-1936) :

"Il n'est pas plus nécessaire de faire de longs discours pour parler de la cuisine lyonnaise que de la tragédie ou du roman. Cuisine lyonnaise veut dire : gastronomie absolue comme tragédie veut dire Racine et roman Balzac."

Par Marc BRUN, retraité de Hewlett Packard

En pleine période de grande Dépression économique, un professeur visionnaire de Stanford (Californie), Frédéric TERMAN (au centre), a su réunir deux étudiants très différents William HEWLETT (1) et David PACKARD (3).

En s’appuyant sur deux techniciens de génie les frères VARIAN et un industriel d’exception Charlie LITTON,  William  HEWLETT et David PACKARD, sous l’impulsion de Frédéric TERMAN  créent  une société d’instrumentation électronique, puis d’informatique : " Hewlett-Packard ".

Son expansion sera soutenue par un système de valeurs et des principes de Management, connus sous le nom de HP Way : système centré sur la confiance accordée aux personnes, ce qui, à l’époque, était totalement révolutionnaire.

Après avoir créé de multiples divisions aux USA et dans le monde, Hewlett-Packard diversifie ses activités dans le médical et l’analytique avant de se lancer dans l’informatique qui deviendra l’activité majeure de la compagnie.

HP se distingue dès son origine par l’invention de produits innovants et de haute qualité, y compris  pour le grand public. 

La symbiose université-industrie initiée par Frédéric TERMAN, appuyée sur des moyens financiers très importants  apportés par Hewlett et Packard, a facilité la naissance de compagnies très connues (Apple, 3Com, Tandem,,,) et a permis  l’émergence d’une multitude de sociétés dans la vallée du silicium !!!

Packard et Hewlett, fidèles à leurs valeurs, ont contribué activement à la vie de leur pays et ont légué la plus grande partie de leur fortune à des fondations philanthropiques.

Venez découvrir cette saga peu commune…

Un film réalisé par Jacques LACHISE, avec la collaboration  de Jean-Claude GARNIER, Alain GRESSE, Michel PHILIPPE, Jacques ROMESTAN, ...       du club spéléo SCV de Villeurbanne

Nous sommes au cœur du massif de la Chartreuse, sous la montagne du Grand Som, une entaille profonde, le Vallon des Eparres, terrain de jeu des randonneurs et des amoureux de la nature.

Ce Vallon des Eparres présente une énigme : complètement dépourvu de circulation d’eau en surface, l’exsurgence de Noirfond s’écoule et se jette dans la rivière du Guiers Vif. D’où vient-elle ?
A la recherche de cette rivière souterraine, des explorateurs, spéléologues, archéologues, paléontologues, vont au-devant de découvertes inattendues.

L’une d’entre elles permettra, en 2010, le retour d’un animal majestueux et emblématique dans ce massif.

Une autre lèvera le voile sur une activité disparue il y a plusieurs siècles, et qui permit aux Chartreux de bénéficier du titre de maîtres de forge.

 Ce film retrace 50 ans d’investigations scientifiques qui ont permis de dévoiler les secrets de ce massif chargé d’histoire.

 La projection (52 min) sera présentée et suivie d’échanges avec l’équipe de tournage.